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Cette année, nous vous proposons d'interpréter Le Messie de Haendel, réorchestré par Mozart
La version mozartienne du plus célèbre des oratorios de Haendel est le fruit d’une commande du baron Gottfried van Swieten. Aristocrate et généreux mécène, il avait initié le jeune Mozart aux œuvres de Bach et Haendel en lui ouvrant sa bibliothèque de partitions qu’il avait collectées lors de ses nombreux voyages. Mozart adapta le livret en allemand et réorchestra un peu plus de la moitié de la partition originelle en y ajoutant principalement des parties supplémentaires pour les vents, tenant ainsi compte des goûts musicaux alors en vogue à Vienne.
« Il a ajouté de petits éclairages, comme si Van Gogh repeignait la Mona Lisa, comme un peintre qui ajoute ses couleurs avec des harmonies différentes. C'est un changement d’univers, mais cela reste néanmoins Le Messie de Haendel.
Der Messias apporte en effet au Messiah baroque de Haendel l’opulence de l’orchestre classique viennois, désertant l’orgue au profit des bois et cuivres, développant une dramaturgie et des procédés d’écriture présents dans l’opéra mozartien (d’Idomeneo à La Flûte enchantée), ainsi que dans le corpus maçonnique.
L'oeuvre sera interprétée aux côtés de la Maîtrise Saint Louis de Gonzague et d'un orchestre symphonique de 50 musiciens lors du concert de clôture, sous la baguette de Rémi Gousseau, le 25 août à la Cathédrale Saint Etienne d'Auxerre (15h30).