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Sophie CHIU - Chef de choeur
Sophie Chiu commence le piano à l’âge de cinq ans et intègre le Conservatoire Régional de Paris où elle obtient les médailles d’or en piano, musique de chambre, accompagnement, formation musicale et direction de choeur. Elle poursuit ses études supérieures musicologiques et pédagogiques à l’Université de la Sorbonne-Paris 4 et au Cefedem d’Ile-de-France, et perfectionne la direction d’orchestre au Pôle Supérieur de Paris avec Nicolas Brochot.
Elle se produit en concert avec les ensembles professionnels Court-Circuit, 2E2M, les Gardiens de la Paix et la Musique de l’Armée de l’Air, mais aussi avec les Maîtrise de Paris et de Notre-Dame et le Jeune Choeur de Paris.
Diplômée d’État de piano et de direction de choeur, Sophie Chiu est très attachée à la pédagogie, à la transmission et l’accompagnement des élèves dans leur développement musical et artistique. Depuis 2010, elle est professeur chef de choeur au Conservatoire Régional de Paris, et chef d’orchestre au conservatoire d’Argenteuil (Val d’Oise). En 2016, elle succède à Rémi Gousseau et devient la nouvelle cheffe de choeur de la Maîtrise Saint-Louis de Gonzague. Elle reprend également la direction du choeur d’adultes.
L’expression et la technique vocale sont au centre de son enseignement et de son travail, au service d’une interprétation stylistique rigoureuse et fidèle
Titulaire des grandes orgues Cavaillé-Coll de l’église Saint Jean-Baptiste de Belleville à Paris, où il succède à de grands musiciens comme Pierre Vidal, et de l’orgue de la chapelle du collège et lycée Saint Louis-de-Gonzague, Laurent Jochum accomplit depuis plus de vingt ans une carrière particulièrement éclectique.
Originaire de Thionville, fils et petit-fils d’organiste liturgique, il découvre l’orgue dès son plus jeune âge. Il débute toutefois ses études musicales par l’apprentissage du piano avant de rejoindre la classe d’orgue de Raphaëlle Garreau de Labarre. Il poursuit son enseignement auprès d’André Stricker au conservatoire de Strasbourg, puis de Louis Robilliard à Lyon, où il obtient un premier prix avec félicitations à l’unanimité du jury et un premier prix de perfectionnement.
Il complète et enrichit sa formation auprès de professeurs de renom tels que Vincent Warnier, Jean-Charles Ablitzer, Jean Boyer ou encore Thierry Escaich.
Il est lauréat de plusieurs concours, notamment le concours international d’orgue de Lorraine et, en 1999, le grand prix d’orgue inter-conservatoires d’Angers nouvellement appelé prix Jean-Louis Florentz-Académie des Beaux-Arts, décerné par un jury que préside Thierry Escaich.
Depuis, Laurent Jochum se produit régulièrement, en récital ou avec diverses formations instrumentales et vocales, en France et à l’étranger. Il a joué notamment à de prestigieuses tribunes à Paris (Cathédrale Notre-Dame, Saint-Etienne-du-Mont, La Madeleine, Sainte Clotilde), et en Province. Il est régulièrement l’invité de grands festivals tels que ceux de Bordeaux, Guîtres, Saint Rémy-de-Provence, Roquevaire, Saint-Malo, Thionville, Saint Bertrand de Comminges… A l’étranger, il est convié en République tchèque, Pologne, Angleterre, Suisse, Grèce, Italie, Azerbaidjan, Oman, ainsi qu’au Luxembourg, au Canada et aux Etats-Unis. Il est également sollicité pour participer aux concerts d’inauguration et se produit avec des artistes renommés, l’organiste Vincent Warnier, la violoniste Marina Chiche, le sopraniste Fabrice di Falco, le baryton Philippe Brocard, soliste du chœur de l’armée Française.
Sa double formation en piano et orgue le conduit par ailleurs à être accompagnateur des petits chanteurs de Saint-Marc sous la direction de Nicolas Porte puis celui du chœur de l’armée française en 2000. Actuellement, il accompagne la maîtrise Saint Louis de Gonzague de Sophie Chiu ainsi que les chœurs Francis Bardot (chœur d’enfants, jeune chœur et ensemble vocal d’Ile-de-France), ce qui l’amène à se produire au sein de très beaux orchestres (Orchestre Colonne, Orchestre Bel’Arte).
Titulaire d’un CAPES de Musicologie, il lui tient à cœur de consacrer une partie de sa vie musicale à des activités pédagogiques. Professeur d’éducation musicale dans un collège parisien, il multiplie les projets et initiatives à l’adresse des plus jeunes.
Servi par une excellente technique, son répertoire s’étend de la musique baroque aux grands chefs d’œuvres contemporains, en passant par la musique romantique et symphonique du XIXème siècle, dont il a effectué des enregistrements salués par la critique.
Rémi GOUSSEAU - Compositeur et chef d’orchestre
La musique de Rémi Gousseau « possède cette faculté, rare de nos jours lorsque l’on aborde l’art contemporain, d’être parfaitement accessible à un nombreux public tout en restant très originale et sans concessions » (Jeno Rehak à propos de la musique de Rémi Goussseau). Issu d’une famille de musiciens, son grand-père, William Gousseau, fut maître de chapelle de Saint-Nicolas du Chardonnet entre 1893 et 1938 ; sa grand-mère, Fanny d’Almeida, pianiste, fut disciple d’Elie Delaborde et compositeur dans sa jeunesse ; et sa tante, Lélia Gousseau, fut une immense concertiste admirée des plus grands chefs d’orchestre, Münch, Mitropoulos, Paray et bien d’autres, elle formera au conservatoire de Paris de magnifiques pianistes. Parmi eux, citons Anne Queffelec, Anne Makarenko, Pascal Devoyon ou encore Emile Naoumof. Tout empreint de ce bain musical, Rémi Gousseau suit des études de violoncelle, d’harmonie, de contrepoint et de fugue à Rouen, Strasbourg, puis Paris sous la direction notamment d’André Lévy, Reine Flachot, Robert Duval, Jean Deplace, Henri Challan, René Weber et Ginette Keller tout en pratiquant le chant d’église spécialement auprès du Chanoine Gaston Roussel à Port-Marly et dans la chapelle du château de Versailles et enfin auprès du R.P. Émile Martin, de l’oratoire, à l’église Saint-Eustache à Paris. Mais, très tôt, ses dons et sa nature vont l’orienter vers la composition et la direction d’orchestre qu’il étudie avec Jean-Sébastien Béreau puis Pierre Dervaux, et pour lesquelles il reçoit les prestigieux conseils de Seiji Ozawa et Maurice Ohana. Il devient, très jeune à tout juste 22 ans, directeur du conservatoire Darius Milhaud à Paris tout en étant chef de choeur à Radio France et directeur adjoint des choeurs de Saint-Eustache. Par la suite, il est nommé Maître de chapelle de la Cathédrale de Digne-les-Bains puis fonde le Festival International d’Art Chrétien de cette même ville. Il est ensuite directeur de l’Orchestre Philharmonique de France avec lequel il enregistrera les Concertos Brandebourgeois qui lui vaudront un Laser d’or, une neuvième symphonie de Beethoven très remarquée par la critique ainsi que la septième symphonie du même compositeur. Il est invité alors par de nombreux orchestres et choeurs et dans de nombreux pays : orchestre de la Radio de Cracovie, choeur de la Philharmonie de Varsovie, Orchestre a cappella de Saint-Pétersbourg, Orchestre Symphonique d’état de Lituanie, orchestre et choeur de la Philharmonie de Sofia, orchestre Bohemania de Prague, choeur a cappella du Kremlin de Moscou, orchestre Cannes-Provence-Côte d’Azur, orchestre de l’opéra d’Avignon, orchestre de chambre de Versailles, entre autres. Tout au long de sa carrière, il accompagnera de nombreux solistes internationaux. En 1992, sa rencontre avec Philippe de Villiers, par l’intermédiaire de Dominique Souchet, va le décider à travailler au développement musical de la Vendée, pays dont il connaît l’histoire grâce à ses parents qui lui ont enseigné l’épopée de ce peuple martyr. Principalement compositeur en résidence, il composera une oeuvre par an pour la Vendée. Mais il va aussi fonder un choeur et un orchestre départemental ainsi qu’un choeur dans l’université catholique de Vendée plus connue sous le nom d’ICES. Il participera également comme chef d’orchestre à quelques manifestations du Puy du Fou. Puis, enfin, il sera le directeur artistique des Nocturnes océanes de Luçon. En 2000, désirant renouer avec la tradition musicale religieuse française dont il est un héritier et voulant en assurer la transmission, il prend la direction de la Maîtrise Saint-Louis de Gonzague de Paris attachée au célèbre collège jésuite du même nom, plus connu sous le vocable « Franklin ». Avec la Maîtrise, il va réaliser un enregistrement mémorable du Requiem de Fauré, ainsi que des oeuvres vocales de Joseph Bonnet, des vingt motets de Saint-Saëns, d’un Chapelet en musique, Dix Ave Maria célèbres, complété par la messe de Leo Delibes. En 2003, il fonde les Estivales de Puisaye qui fêtent cette année leur dix-septième anniversaire. En 2016, après un accident de santé, il quitte la direction de la Maîtrise et des Estivales de Puisaye pour se consacrer plus particulièrement à la composition dont il ne faut pas oublier l’origine. En effet, compte tenu de son passé de jeune chanteur d’église et après un séjour en l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan où il vécut au rythme du grégorien chanté selon les principes d’interprétation de l’abbaye de Solesmes, il assume volontiers l’héritage d’une tradition de musique sacrée qui lui tient à coeur : son grand-père avait été élève de l’école Niedermeyer.
C’est sans doute pourquoi il est considéré dans le domaine de la musique sacrée comme l’un des compositeurs les plus doués et créatifs de sa génération. Même si, dans un deuxième temps, il aborde tous les genres musicaux, ou presque. Mais c’est alors que triomphe, en 1987, sa Messe pour voix d’hommes interprétée par le Choeur de l’Armée Française en l’église de la Madeleine à Paris, que Rémi Gousseau décide de consacrer plus de temps à la composition. A partir de cette période il fait de longs séjours en Puisaye dans la propriété familiale de Nantou pour se consacrer à son art. De nombreuses commandes lui sont passées alors et ces oeuvres furent reçues avec succès tant auprès du public qu’auprès des musiciens et chanteurs. Par ailleurs, esprit éclectique, Rémi Gousseau a une passion pour la vie intellectuelle tout particulièrement dans le domaine de la théologie pour laquelle il a consacré quelques années d’études.